loin des pleurs de femmes offensées,
l'oppression de tristes destinées,
sur la place de coeurs opprimés!
on était seuls tous les deux
et nos regards ses sont croisés,
en bas de l'immeuble, porte fermée,
dans le froid et la pluie qui tombait;
quelques minutes avaient presque suffit,
à concilier l'horreur des images,
près de la gare , des corps allongés,
baignés du sang de membres abîmés!
c'est sur ce long silence si longtemps partagé,
que nos vies si fragiles se sont éloignées,
si fragiles dans nos costumes sombres,
chacun qui regardait la trace de son ombre
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