Lamentable état que celui dans lequel je me suis mis de nouveau.
Après un restaurant offert par Bob, sur le chemin de l'appartement, je me fait de nouveau agressé.
Une partie des remboursements retirée et prévue au remboursement de certaines dettes et de quelques courses pour le lendemain a finalement échu à 3 connards, ainsi que le nouveau téléphone que m'avait donné Bob.
Pitoyable et, dirait-on, inévitable fin de mes soirées...
Deux fois en deux mois, ça pèse.
Jeudi soir, seul dans l'appartement, je suis pris de panique, comme lors des crises qui me prenaient alors que j'habitais le studio.
Là, il n'en aura fallu qu'une seule de crise pour en arriver à l'extrême. C'est assez vite que s'est imprimée, sans raison valable pourtant, que Bob rentrera vendredi pour me mettre à la porte.
C'est de la pure folie, avec tout son tralala de tremblements, de paroles adressées à moi-même ou au vide et j'en arrive de nouveau à la conclusion habituelle.
Je le sais, dès que cette décision est prise, point de retour si je pose la main sur une boite de médocs.
Totalement conscient de mes actes mais absolument incapable de controler l'arret de ce que j'ai commencé, j'ai consciencieusement fait macérer les cachets dans du lait mélangée à du liquide pour dormir.
Tôt le matin, je suis sortit avec, dans mon sac à dos, ma bouteille et un livre pas encore commencée : Conjuration des imbéciles.
En route pour le parc y choisir une des deux actions. Mais je sais que quand j'ai commencé, je vais jusqu'au bout, je n'arrive pas à m'arrêter.
Cette fois-ci a bien failli être la bonne et ma faute m'a bien été renvoyée.
Pitoyable état dans lequel je rentre de l'hopital aujourd'hui, mais rien à côté de ce que j'ai du endurer pour revenir à la vie.
Vie toujours aussi pitoyable avec ses courriers de rappels de dettes, l'échéance tombée pour la sortie de l'appartement.
Et, encore, trouver une raison valable de se battre, mais surtout, après, trouver l'envie et la force de vaincre. C'est cela le plus dur à trouver chez moi, la force