Cette année, dès le mois de janvier, j’ai attrapé le calendrier pour repérer les bons plans vacances de 2009. Comme beaucoup, j’avais repéré ce méga pont de mai avec 2 vendredis qui sautent. J’en ai donc profité pour poser 4 jours de congé, qui permettent d’obtenir 10 jours de vacances. Donc ce vendredi 1er mai, je suis partie, direction la Baule-Escoublac.
Avant de partir, j’ai pensé mettre un mot ici pour vous avertir, mais finalement, j’ai eu une idée de génie : je ne vais pas interrompre le blog, et plutôt faire ma Dalyna de Maximy*, eh ouais. Comme ce blog est plus un plaisir que du boulot, je me suis dit que je n’allais pas le mettre en jachère le temps des vacances, mais que j’allais en profiter pour vous faire des articles depuis La Baule, voire vous présenter la région. Du coup, vendredi soir, fallait me voir à la gare Montparnasse, j’avais l’allure d’un cosmonaute : ordinateur, appareil photo, housse etc. Et pour le net, j’avais prévu, comme l’an passé, de me connecter en wifi sur un certain « Dlink » qui a l’habitude d’aller à la Baule.
Sauf que cette année, il n’était pas là ce con. Du coup, je me suis tapée des courbatures du fait du trajet. Ouais parce qu’en magasin, ils disent que l’ordi pèse 2,5 kg, mais ils ont oublié un zéro, c’est 20,5 kg je pense ! Et au final, pour quoi ? Jouer à la Dame de pique et au solitaire. Je suis devenue invincible by the way. C’est marrant un ordi sans internet à quel point ça sert à rien. On essaie de le redécouvrir, mais franchement, à part le solitaire, je vois pas. Un ordi sans internet, c’est comme des frites sans sel. T’as juste envie de le balancer par la fenêtre, mais tu le fais pas à cause du prix qu’il t’a coûté.
Mais ce n’est pas tout. Mon cerveau était vraiment d’humeur taquine à Paris, puisque je me rends compte qu’en plus de ne pas avoir le net, j’ai oublié mon cordon qui me permet de relier mes photos à l’ordi. Ouais, je me demande si je n’ai pas oublié ma tête au passage. La Dalyna de Maximy, ça sera pour une autre fois. Je décide quand même de me rendre dans des cafés pour tenter le wifi là-bas et là encore, truc de malade : TOUS les cafés n’en sont pas équipés. Quant aux horaires, c’est une cata ils sont tous fermés car on est hors-saison. Mais… mais… comment font les autochtones ? Hein ? Ils ont le net chez eux ? Ah oui, c’est vrai. Mon ordi les a capté toutes ces petites connexions « sécurisées » auxquelles je n’ai pas accès. Grrr. Dernière solution, les cybers, et là, ce n’est pas mieux : Y en a que 2, un à Pornichet, et un à la Baule. Ils sont fermés le dimanche, le lundi… Et là, il paraît que c’est ouvert le mardi. Donc là, entre deux parties de Dame de pique, j’écris mon texte sur mon ordi avant d’aller tenter ma chance. Je ne vous garantis rien, s’il est en ligne cet après-midi, c’est que j’ai trouvé un coin connecting people. Sinon, de ce texte vous ne saurez rien, et mon blog continuera à dormir jusqu’à mon retour et je vous dis à samedi !
PS : A part ça, la Baule est un très joli coin, en plus on a un super temps. Juste, faut pas y aller hors saison.
PS2 : Ouais, je suis vraiment droguée du net.
PS3 : Télégramme express pour les lecteurs : “Dalyna téléphone maison : j’ai trouvé un cyber, mais l’écriture est bizarre“.
*Antoine de Maximy, « J’irai dormir chez vous » sur France 5