mardi

Publié le 05 mai 2009 par Eleken

Que faire ou que dire ? J’ai l’impression de surnager dans une mer plate où pas un brin d’air ne vient apaiser la brûlure du soleil. Il n’y a qu’à attendre… Que la mer m’est dévorée, que le soleil m’est tué. Si ce n’est un requin, rien de viendra m’abréger. Quelle horreur que ce sentiment de vie qui vous tenaille et vous empêche de sombrer dans les profondeurs. Plutôt vivre et souffrir disait le poète. Que m’importe maintenant, je peux bien mourrir. Il y a tant que j’aurais aimé faire. Mais le temps à passé, mon temps à passé. Mes rêves ont sombré. Trop loin… Et pourtant si proche. La terre promise, devenue un mirage, à la fin ne naquît nul miracle…

Je nourrirai les poissons, des abîmes naitra le plancton. Si c’est là ma destinée. Un nuage passe. Devant le soleil bien sûr. Mais le ciel reste bleu me dira le poisson. Tant pis si la vie n’est pas heureuse, au moins j’aurais nagé au bout de mes forces. Ce n’est pas d’un quelconque réconfort. Mais je crois que derrière la douleur, ce n’est pas l’enfer qui m’attends… Encore moins le paradis.

— Eleken,
Je hais cette vie qui n’a rien de simple, rien de compréhensible