Fatigue
A part les comptes rendus que je mets un point d’honneur à faire sur les ratons -cela peut me servir un jour puisque j’utilise mon blog comme bloc-notes- on ne me voit plus beaucoup sur cet espace et pour cause: je travaille. Enfin j’écris. Parfois je n’ose pas dire que j’écris à mes très chères fréquentations adorées mais point du milieu -un auteur ça va, deux auteurs bonjour les dégâts- car, assez systématiquement, je m’entends dire: “Euh… c’est tout? Tu ne travailles pas?” Pour ceux qui n’ont jamais écrit autre chose qu’une rédaction à l’école -au fait vous souvenez-vous comme vous peiniez tandis que je l’écrivais les doigts dans les narines? Na!- j’affirme et confirme: écrire une journée fatigue beaucoup plus que de faire le ménage ou de jardiner en amateur durant le même laps de temps. Qu’on pose la question à Vicky qui vient de me téléphoner et qui n’a pas dû reconnaître ma voix tant elle paraît sortir d’outre-tombe après douze heures de concentration silencieuse devant l’ordinateur. Un avantage: cela m’empêche de penser à mon nombril, à la grippe porcine et à la connerie humaine. C’est peut-être ça le repos.
Du coup j’ai eu envie d’insérer une petite citation ce qui au passage m’a permis de créer une image pour l’illustrer.
Pour se soustraire à la fatigue de penser, beaucoup sont même disposés à travailler.
Alessandro Morandotti
Titre: Fatigue