Le Sénat tchèque doit se prononcer aujourd'hui sur le traité de Lisbonne. Ce vote exige une majorité des trois cinquièmes. Si c'est le cas, a ratification tchèque ne sera définitive que si le président Klaus signe le traité. Un membre de l’UMP redoute que le président tchèque
"fasse de nouveau appel à la Cour constitutionnelle et à tout ce qu’il peut pour retarder sa signature jusqu’aux élections britanniques, l’an prochain".
Les Tories, dirigés par David Cameron, promettent qu’en cas de retour au pouvoir, ils soumettront le traité à référendum. Vaclav Klaus ne pourrait pas signer, au moins avant le second référendum irlandais, qui devrait se tenir en octobre.
Il faut compter aussi sur la signature du président polonais, qui attend également le résultat irlandais, et sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle allemande, prévu pour juin. En bref, l'adoption du traité de Lisbonne pour octobre est mal engagé. Les chrétiens-démocrates prédisent même que
"Le nouveau traité n’entrera pas en vigueur au 1er janvier 2010".