Galerie El Borj Pour un art de compassion
On l’a déjà vu monter une exposition au profit des enfants de Gaza, de la lutte contre le sida… Aujourd’hui, c’est pour soutenir l’Association tunisienne des malades de la sclérose en plaques (Atsp) que Skander Zwiwich et la Galerie El Borj se mobilisent.Quinze artistes réunis ont proposé leurs œuvres pour cet événement, connus ou récemment découverts, classiques ou contemporains, peintres ou photographes. Cette exposition est, certes, l’occasion de vous parler de leurs œuvres, et nous vous signalerons les «espaces rêves» de Besma Haddaoui, intéressantes collections de personnages en portraits de groupe.
Les sculptures de métal de Hela Briki, Don Quichotte ou saltimbanques de fer et d’acier, personnages issus d’un imaginaire de contes et de légendes, ou encore les interprétations surréalistes de Najib Chakchem où le penseur du Sahara tient sa tête dans sa main au sens propre du terme.
Onirique et surréaliste encore, «Le papillon» de Marianne Catzaras, ou «L’Etoffe cutanée» de Meryem Bouderbala.
Nous saisissons également l’occasion de vous parler de l’Atsp.
Cette association, créée par des personnes atteintes ou parents de patients, a pour but d’informer et de sensibiliser le public sur cette maladie, mais aussi de regrouper et représenter les malades. Elle contribue à améliorer la qualité de la vie des patients, les informer sur les avancées médicales, établir des liens de coopération avec des associations nationales et internationales et collecter des fonds en faveur des malades. Association active, dynamique, elle choisit toutes les occasions d’aller à la rencontre du public.
Et elle se donne pour devise la très belle citation de Pasteur : «Je ne te demande ni ta religion, ni tes opinions, mais quelle est ta souffrance?»
source: JetSetMagazine