La Série
Série allemande du même nom parue dans la revue Primo en 1973, puis en 1975 dans Action Album puis d'être réédité dans Zack et Zack-Parade en 1976.
Bien que peu connu en France, cette série a connu de nombreuses éditions de par le monde. En Espagne, il y a eu 12 numéros d'Andrax en fascicules édités tout d'abord par Toutain en 1988 et puis 13 numéros d' Andrax El Ultimo Guerrero par Forum en 1996. Aux Etats-Unis, un épisode a été publié chez Atlas Comics en 1975 en deuxième partie du N°1 de la revue Iron Jaw. On trouve aussi une édition norvégienne avec un album en 1982 et deux en 1990. En Italie, c'est la revue Lanciostory qui a accueilli ce personnage de 1991 à 1992. Au Brésil, c'est paru dans la revue Eureka tandis que les Pays-Bas publiait la série en 1974.
En France, elle est d'abord parue dans PIRATES N° 100 à 108 (mars 1984 à juillet 1985). Elle prend la place de la série "Vengeur" tandis que c'est une série britannique "Le kangourou volant" qui prend la suite marquant le tournant de la revue vers les séries guerrières.
Il existe également un album moyen format paru chez Peplum reprenant le début de la saga (les deux premiers épisodes parus dans Pirates) traduisant l'édition espagnole.
Tous les dessins sont de Jordi Bernet. Les scénarios sont d'abord de Peter Wiechmann, puis de Helmut Fischer et divers autres auteurs dont Miguel Cusso. Encore qu'un doute subsiste à ce sujet car l'édition espagnole n'indique de Miguel Cusso comme scénariste !
Les couvertures françaises sont l'oeuvre de Miro et d'Enzo Chiomenti. Couvertures : PIRATES N° 101, 102, 103, 104, 107.
Michael Rush est un athlète exceptionnel qui a raflé 13 médailles d'or et 13 records du monde au cours des Jeux Olympiques jusqu'au jour où il est kidnappé par le professeur Magor. ce dernier le drogue et l'envoie 2000 ans dans le futur. A son réveil, il apprend son sort et le fait que Magor l'a rebaptisé Andrax pour affronter ce monde meilleur supposé. En fait de monde meilleur, Andrax se retrouve confronté à un monde post-apocalyptique revenu au stade de la barbarie hanté par d'incroyables monstres.
Dès le premier épisode, il est confronté à des araignées gigantesques ou des ptérodactyles géants. Il rencontre les derniers rescapés à l'allure inhumaine des temps anciens reclus dans des grottes. Ils vivent dans la crainte de Sharka, un rat d'égoût démesurément grands. Andrax réussit à les en débarasser, mais refuse de devenir leur chef. Il préfère explorer ce monde nouveau.
Peu de temps après, il débarque sur une plage où il est attaqué par des plantes carnivores. Il est délivré par un colosse appelé Holernes, mais ce dernier veut faire de lui un esclave pour sa reine ! Rebelle, Andrax refuse de se plier et il demande à combattre Holernes dans des épreuves où ses qualités d'athlète font merveille. Il réussit à vaincre Holernes et s'en fait un ami.
Mais il ne se fait pas que des amis et on tente de l'assassiner par le biais de Sajar le bouffon de la reine. Andrax déjoue le complot et en épargnant le nabot, il s'en fait un fidèle allié. Echaudé, il quitte le royaume d'Holernes et arrive chez un voisin.
Cette cité vit sous la perpétuelle menace d'Holernes car s'ils sont très civilisés, ils ne savent pas se battre. Andrax va les mener à la révolte. C'est désormais sa marque de fabrique, il mènera chaque population rencontrée vers une plus grande liberté.
Une bonne série où les épisodes nous conduisent au beau milieu de civilisations étonnantes, même si on n'évite pas le poncif du héros (grand, beau, intelligent et musclé). A découvrir.
Nota Bene :
Dans la version de l'album Peplum paru en 1990, Michael Rush concourt pour les Jeux Olympiques de Barcelone ayant lieu en 1992 alors que la version de Pirates n'indique pas de quelle olympiade il s'agit. Dans la version d'origine, Rush était aux Jeux de Montréal (1976).
Dans l'album de Peplum, Michael Rush perd son patronyme et se fait appeler d'entrée : Andrax (voire Antrax dans la 3ème case).
Le logo de la série n'a jamais été utilisé dans la version Mon Journal. Il a même été supprimé du premier épisode alors qu'il apparaissait au milieu de l'histoire.
Les planches originales étaient parsemées de la signature de Bernet, mais la version parue dans Pirates n'en contenait aucune !
Seuls les premiers épisodes ont été traduits en français, y compris chez Mon Journal. Quand à la seconde version de 1996, elle reste totalement inédite chez nous !
Dominik