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Le quotidien "bobo" obligé de reconnaître l'intérêt de la famille

Publié le 07 mai 2009 par Micheljanva

Nous le signalions hier : la pauvreté touche d'abord les familles détruites. Aujourd'hui, c'est Libé qui le reconnaît, un peu à contre-coeur :

"On a du mal à le croire, à l’admettre, tant cette affirmation ressemble à une posture morale, mais les chiffres sont têtus. [...] L’explication est relativement simple : le couple, c’est souvent deux apporteurs de revenus et des charges fixes divisées par deux (loyer, chauffage, électricité, gaz, téléphone fixe, voire voiture). [...] La preuve donc par les familles monoparentales, dont près du tiers ont des ressources qui les situent en dessous du seuil de pauvreté."

Michel Janva

Addendum 10h20 : le cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil pontifical pour la famille, a annoncé que

A "Le Conseil pontifical pour la famille étudie la possibilité d'encourager, dans plusieurs pays, des recherches sur les bienfaits sociaux apportés par la famille, afin de sensibiliser l'opinion publique et politique à la soutenir"

Il a écrit récemment que

"la famille saine produit des ‘bienfaits' : les enfants, dont dépendent l'avenir de la société, une vie satisfaisante pour tous ses membres, l'éducation à l'amour et aux multiples vertus humaines et sociales, la transmission de la langue, du patrimoine culturel de la nation, de la foi religieuse [...] contrairement à la famille malade, incomplète ou désagrégée, à laquelle sont imputables des dommages sociaux comme la baisse des naissances, la marginalisation des plus faibles, l'insécurité, la dépression, le caractère querelleur, les déviances, la conflictualité [...] il semble vérifiable que les familles saines contribuent à créer des biens relationnels et économiques et donc à encourager cohésion et développement [...] Il est donc d'intérêt public que la famille soit fondée sur le mariage et soit stable".


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