Revenant en un songe d’un rêve bienheureux
J’ai vu mourir d’un coup les rires et les jeux
Comme si loin de moi s’en allait la lumière
Comme si je manquais d’eau au fond du désert
La procession sans fin des joies suivies de pleurs
Espoirs sans cesse déçus, ne laissant que la peur
D’être seul à jamais ; comme un rêve de bonheur
Qu’on oublie le matin, au premières lueurs
Ô clartés diffuses qui tombent du ciel de nuit
Entendez de mes larmes l’inaudible bruit
Leur carillon se mèle à ceux qu’ont célébrés
Mes frères et mes pairs futurs et passés