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Aïe, ouille ! Si j'ai enfin fait ma nuit d'une traite (bi...

Publié le 07 mai 2009 par Gerry14

Aïe, ouille !
Si j'ai enfin fait ma nuit d'une traite (bien que courte), je me lève ce matin avec un mal de dos atroce et, suite à l'immobilisation de plusieurs heures, les douleurs dans mon bras sont accentuées aussi.
Bref, c'est pas encore aujourd'hui que je retrouve le minimum de forces vitales pour parcourir Paris à la recherche des solutions à ma situation.

Comme Bob est de repos aujourd'hui, on va en profiter pour faire un ciné.
Voilà qui va me faire faire ma première sortie dehors depuis mon retour de l'hopital.
J'avoue que j'ai beaucoup d'appréhension à l'idée de sortir, d'abord vu mon état physique (douleurs, tête qui tourne...) mais aussi à cause des agressions des dernières sorties qui me font virer un peu parano...
C'est plutot bien de faire ma première sortie avec un ami et avec un but de loisir plutot que d'y aller forcé par les circonstances.
Pour me booster à bouger et me remonter le moral, je vais m'acheter une place pour le ballet de samedi à l'Opéra Bastille.
Alors ça, ça me motive un maximum : presque un an que je n'ai pas été à l'Opéra alors l'idée d'enfin revoir danser Jérémie Bélingard me redonne un peu de peps intérieur.

Pour demain, visite prévu au CHRS pour aller essayer de faire bouger les choses. Depuis mon inscription faite avec mon assistant social, pas une nouvelle, même pas une lettre pour dire que mon dossier a bien été reçu, ni de rendez-vous pour étudier mieux ma candidature.
Ras le bol de ces bureaux qui font poireauter des mois alors qu'il me reste 10 jours avant de me retrouver SDF.
J'aimerai au moins avoir un accord pour une domiciliation du courrier, après je verrai à m'arranger pour me faire héberger à droite à gauche selon les soirs et les possibilités des peu de personnes qui peuvent me rendre ce service.
Dans le tas, ma grande soeur qui reste toujours aux abonnés absents depuis deux mois...

J'échaffaure quelques plans d'urgence pour la fin du mois... Vu le risque évident de me retrouver sur le trottoir avec mes affaires, je ne vois pas d'autres solutions que d'en revendre une partie (ce que j'ai avec moi de CD, livres...) et de trouver ou stocker le reste.
Si je n'ai pas d'hébergement, je pense partir à l'aventure avec l'argent obtenu de la revente de mes affaires.
Sac au dos avec le minimum d'affaires, juste de quoi me changer une semaine, l'ordi, les papiers les plus importants et prendre la route du pouce levé sillonner la province, faire du camping sauvage et peut-être trouver quelques petits jobs ponctuels par-ci par-la pour remonter les finances.

Ce sera toujours mieux que de moisir dans ce Paris d'immobilisme et hostile.


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