Le Pape quitte le Vatican demain pour un voyage de 8 jours en Terre Sainte. Quel sens donner à ce voyage? Quelques réponses :
Le voyage du Pape est avant tout un pèlerinage :
"Je réaliserai un pèlerinage en Terre sainte pour demander au Seigneur,
en visitant les lieux sanctifiés par son passage terrestre, le don
précieux de l’unité et de la paix pour le Moyen-Orient et pour
l’humanité tout entière".
Le voyage du Pape est un signe de la Providence :
"Nous voyons en lui un signe de la Providence qui vient prier avec nous,
pour nous tous, pour la paix, pour tous les habitants de Terre Sainte" (Monseigneur Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem).
Le voyage du Pape a 4 axes pastoraux (livrets à télécharger) :
"En Jordanie : l’Église; à Bethleem : la vie; à Jérusalem : la paix; à Nazareth : la famille".
Le voyage du Pape est signe d'espoirs et de rêves :
"Les catholiques attendent la visite de leur pasteur, le seul à être
responsable du soin de leurs âmes. Nous l'attendons en tant que témoin
du Christ Ressuscité. Nous attendons de lui des paroles de consolation
et d'espoir au sein de la situation difficile dans laquelle nous nous
trouvons. Nous espérons que le Saint Père parle à nos jeunes qui
cherchent à comprendre ce que leur foi peut signifier dans cette
situation de guerre et de crise constantes, où les chrétiens vivent
comme un tout petit troupeau".
Le voyage du Pape est une occasion historique pour un dialogue avec l'islam :
"Lors de ce voyage, le pape accomplira des gestes extrêmement
significatifs : il entrera dans une mosquée, à Amman ; il rencontrera
les dignitaires religieux musulmans à Jérusalem et à Bethléem ; il
visitera la Coupole du Rocher sur l'Esplanade des Mosquées de
Jérusalem, ce que Jean Paul II n'a pas eu l'occasion de faire durant sa
visite en 2000 (...)
Le roi, qui a participé avec la reine Rania aux obsèques de Jean Paul
II, a prévu non seulement d'accueillir le pape lors de la cérémonie de
bienvenue qui aura lieu à l'aéroport international Queen Alia d'Amman,
à 14h30, le 8 mai, mais d'aller aussi, le 11 mai, lui dire au revoir,
avec la reine. Un geste tout à fait inhabituel".
Le voyage de Pape n'est pas politique :
"la situation politique dans la région est incertaine,
combien les perspectives de pacifications sont fragiles. Mais le pape se met en
marche quand même, doté d'un courage admirable qui se fonde dans la foi, pour
parler de réconciliation et de paix".
Le voyage du Pape sera loin de toutes les polémiques :
"Mes chers amis, vendredi je quitterai Rome pour une
visite apostolique en Jordanie, Israël et dans les Territoires
palestiniens. Je profite de l'occasion qui m'est donnée ce matin, à
travers la radio et la télévision, pour saluer toutes les populations
de ces pays. J'attends avec impatience de pouvoir être avec vous pour
partager vos aspirations et vos espérances, tout comme vos souffrances
et vos combats. Je viendrai parmi vous comme pèlerin de paix "
Le voyage du Pape, chef de l'Église catholique, tout simplement.
Lahire