Mes humeurs parues hier dans la Meuse

Publié le 08 mai 2009 par Anaïs Valente

Faire l'amour, c'est comme fumer : ça tue !

Il y a quinze jours, je vous parlais de cette étude qui démontrait que faire l'amour rajeunissait d'une dizaine d'années et diminuait le stress.

Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas, et ma bonne conscience m'oblige à vous adresser un avertissement, des fois que depuis la lecture de cette avant-dernière chronique vous soyez tous devenus des bêtes de sexe : faire l'amour peut tuer.  Qu'on se le dise.

Un Moscovite de presque trente ans est en effet décédé d'une crise cardiaque après avoir tenté d'assumer douze heures (à peine) de sexe non stop (j'ai bien dit non stop) en compagnie de deux jeunes femmes.  Tiens, pourquoi deux femmes et un seul homme ?  Bon, là n'est pas la question, on est d'accord.  Mais tout de même, chuis intriguée...  Soit.

Il a donc ingurgité trente petites pilules bleues en forme de losange, dont je tairai le nom, mais que tout le monde connaît, au moins virtuellement, dans le but de gagner plein de soussous s'il tenait le coup une demi-journée.  Puis il est mort.  C'est con.  Très con.

D'ailleurs, personnellement, je vois mal l'intérêt de l'expérience, persuadée que je suis que la durée n'est absolument pas un gage de réussite.  Que du contraire parfois.  Quelle femme n'a jamais connu des ébats nocturnes qui traînaient tant en longueur qu'elle avait largement le temps d'établir sa liste de courses, d'inventer les menus de la semaine à venir... puis de réciter son chapelet ?  Quel homme ne s'est jamais endormi pendant que sa compagne se lançait dans des préliminaires (oserais-je dire des « mises en bouche » ?) interminablement interminables ?

Bref, et c'est bien le cas de le dire, le sexe très souvent, oui, le sexe très longtemps, non.