Le pitch :
"Durant l’été 1900, une série de suicides endeuille Moscou. La ville est en émoi, la presse est sur les dents : la rumeur parle d’une société secrète d’adorateurs de la mort dont les membres se suicident les uns après les autres, en laissant derrière eux des poèmes au ton résolument sinistre. Eraste Fandorine, de retour à Moscou, va tenter d’arrêter cette épidémie, tandis qu’une jeune provinciale naïve, une certaine Colombine, se laisse prendre dans les filets de la fatale confrérie et de son redoutable maître de cérémonies, Prospéro…".
Mon avis :
J'ai eu au début un peu de mal avec ce livre. J'ai failli abandonner après une cinquantaine de pages. Mais je me
suis accrochée, et finalement, je me suis laissée prendre par l'histoire. Les multiples rebondissements nous tiennent en haleine, l'écriture est agréable. Le récit est raconté par plusieurs
personnages, un journaliste, un jeune homme qui veut démasquer la supercherie, et par Colombine elle-même à travers les pages de son journal intime.J'ai finalement passé un bon moment, et du
coup, je suis en train de lire "L'Amant de la Mort", qui est son livre-compagnon. "Quoique absolument distincts, ces deux romans créent, ensemble, un effet stéréo que seul le lecteur qui
les lira tous les deux, dans l'ordre qu'il souhaite, entendra ", indique l'auteur. Je pense aussi lire très vite d'autres enquêtes d'Eraste Fandorine ! Je vous recommande également la trilogie
Pélagie, toujours de Boris Akounine ("Pélagie et le bouledogue blanc", "Pélagie et le Moine noir" et "Pélagie et le coq rouge"), que j'ai beaucoup aimée.