Magazine Humeur

Foulques de Céphalées (portrait)

Publié le 08 mai 2009 par Elis

megan_foxFoulques de Céphalées, c'est le type idéal dans le merveilleux monde des auditeurs de la terre, une sorte de prince charmant de la finance, version cauchemard me concernant : La première fois que je l'ai rencontré j'ai bien senti que ses yeux chassieux y étaient pour beaucoup dans son regard fuyant, mais j'ai choisi de passer outre mes à-prioris et imaginer que c'était la fatigue et non la crasse qui l'empêchait de me regarder en face. En réalité je me fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'au nombril, ce type me méprisait comme une petite crotte.

Foulques de avait la raie hitlérienne de côté, et on peut dire que ça allait très bien avec son style fin de race, fier et arrogant. La qualité principale de Foulques de, surnommé l'Encéphalite entre camarades du bas peuple de la comm', était la condescendance. Et oui ! C'est un art qui se cultive encore en 2009 dans les entreprise leaders du monde de la crise :

"Elis, toi qui est tellement intelligente et professionnelle de la communication, tu sais sûrement comment on fait des photocopies... Ce serait tellement aimable..." (faut l'imaginer avec la bouche en cul de poule et le regard juste derrière mon oreille droite).

L'Encéphalite avait pour objectif de ruiner ma vie professionnelle, de gâcher mes jours et de me harceler suffisamment pour réussir à pourrir mes nuits de cauchemard épuisants.
Je devais en effet travailler avec lui à la réalisation d'une newsletter électronique à l'usage des grands dirigeants de l'univers des commissaires aux comptes.

- "Alors, il faut que ce soit sexy, tu vois ?"
- "Oui je vois très bien, mais ici on est plutôt sexy Pamela Anderson ou Megan Fox ?"
(Hihihi, il connaissait ni l'une ni l'autre)
- "Nân ! Plutôt sexy avec des petites images, tu vois"
- "Ah. Des pictogrammes pour illustrer la crise financière quoi ? Tu préfères un mec qui saute du 40ème étage ou un symbole déchet toxique ?"

En somme, un brief de merde. Que celui qui n'a jamais eu un brief de merde dans sa vie lève la main, je lui offre le champagne (j'déconne hein, j'ai pas les moyens !).

Au final, Foulques de m'a fait refaire 12 fois la newsletter électronique, qui faisait 5 pages :

- "Bon et bien, maintenant on peut l'imprimer, en 300 exemplaires"
- "C'est à dire que... comme c'est une newsletter électronique, c'est mieux de l'envoyer par email, la poster sur le net, allez, soyons fous, la copier sur une clé USB... En plus, 5 pages, à imprimer c'est compliqué..."
- "Elis, je te croyais professionnelle de la communication, tu me déçois, ne me dis pas qu'on ne peut pas imprimer une newsletter de 5 pages !!!"

(Ben si connard !)

Foulques de, si tu lis ces lignes, saches que n'importe quelle brochure doit avoir un nombre de pages multiple de 4, sinon faut agraffer, c'est moche, t'es peut-être le porte-flingue du président, tu n'en restes pas moins une grosse tête de noeud, tendance idiot du village !

NB : Foulques de Céphalées, n'est pas innocent dans mon débarquage du le monde des auditeurs power-puissants, je pense.


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine