Armistice : formé du lat. arma «
arme » et de statio « état d'immobilité ». «Suspension totale ou
partielle des hostilités entre deux armées, en particulier pour permettre au
pays qui en fait la demande d'étudier les conditions de fin de guerre de
l'adversaire».Capitulation : empr. au lat. médiév. capitulatio « convention ». «Convention établie entre nations belligérantes en vue de la reddition de la partie vaincue.»
Victoire : «succès remporté à l'issue d'un combat, d'une bataille, d'une guerre».
Comme dans nos contrées, il n'y a pas de chômage à cette occasion, il me semble raisonnable de prendre deux jours de congé : le 8 mai (aujourd'hui) avec les Français qui fêtent l'armistice (Mitterrand a réintroduit cette "fête" en 1982 — sans doute pour embêter de Gaulle et Giscard qui avaient déférié ce jour auparavant) et le 9 mai (demain) avec les Russes de Russie qui fêtent la Victoire...
De Gaulle, 22 juin 1940 : «On peut donc dire que cet armistice (de 1940) serait non seulement une capitulation, mais encore un asservissement...»
