Dead End

Publié le 09 mai 2009 par Lephauste

La poésie, ça n'est pas difficile et ceux qui vous diront le contraire, sont que des envourneurs, des envapés de l'organique. Suffit de dire que vous en faites et comme personne sait de quoi on parle, on vous croit. Tiens vlà le poète ! Planquez les flacons !!! Numérotez vous, roustons ! Et comptez les pucelles, on ne sait jamais ce qu'il faut de batards pour faire une honnête boulangerie.

Boiteux des croix, passe ton chemin, nage, brasse et ne sombre pas au milieu des vipères, je les retiens, elles cillent ! Les trocarts ont fait de tes veines des crucifix pour cruciverbiste. les catétères ne pénètrent plus ton âmes, le goutte à goutte se refuse, la vie te résigne. En quatre lettres : Passage à l'acte, lent ?

boiteux, ton herbier ne suffit plus. Boiteux n'emboîte le pas de personne, des crucifères poussent entre les pages de ton livre de messe. Papa, ne fait plus l'enfant. L'enfant de coeur rumine le trèfle par la racine et les enfants de Marie détrempent le voile de la Madeleine. L'Hôtel Dieu respire le frigo, Saint Ricard encule Saint Paul et Saint Pierre bat le pavé comme un petit garçon qui voudrait ne plus penser qu'en unijambiste. Boite mon boiteux, mon père puisque tu crèves, feuille après feuille, gommé de la mèche, sur mes échardes de tabac. Je te baise au front, alors que tes bras sont si maigres, si maigres sont mes baisers. Dès lors à l'orée, et seulement à l'or, si grasse est la vie qui nous équipe quand elle quitte ceux que nous avons abandonnés.

Mon boiteux, mon larre, mon père qui aimait tant les fleurs et que les fleurs courbaient comme soleil en son sourire. Mon boiteur, mon valseur, moi qui n'aimais pas danser. Dépose et repose enfin. Ton pâton n'était pas le pire. L'enfant est à bon port.

(Et celui-ci est à Lionel Boucherat qui bien que n'étant pas mon père s'attacha à l'être, malgré moi.)

En quatre lettres : Passage à l'acte, lent ? Vals...ssssssssssssssssssss !