Rien n’a mieux illustré cette rupture avec la politique américaine antérieure que son aveu que l’administration Obama interprète l’expression " santé reproductive " comme comprenant l’avortement.
En réponse à une question du Membre du Congrès Christopher Smith (républicain, New Jersey) lui demandant si sa définition des expressions " santé reproductive " " services reproductifs " et " droits reproductifs ", elle incluait l’avortement, le Secrétaire Hillary Clinton a répondu que " Il se trouve que nous [l’actuelle administration américaine] pensons que le planning familial constitue une part importante de la santé féminine et que la santé reproductive comporte un accès à l’avortement dont je crois qu’il doit être sûr, légal et rare".
Le fait que H. Clinton lie le planning familial à l’avortement n’est pas seulement une grave rupture d’avec la position de l’administration précédente, c’est une violation évidente du Programme d’action du Caire, que le gouvernement de son mari a contribué à négocier en 1994. Le document du Caire dit clairement, en deux emplacements, que l’avortement ne doit en aucun cas faire " l’objet d’une propagande comme méthode de planning familial".
Tuer un enfant participe de la santé de la mère et de la planification de la famille par un organisme qui lui est étranger. Tout simplement, diabolique.