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Nos pompes resteront bien cirées

Publié le 10 mai 2009 par Gilles Poirier
Une petite bise, des vagues de un mètre qui se forment suffisent pour utiliser le mot tempête sous ses latitudes de pot au noir. Cela suffit également à vivre en autarcie déconnecté de la barge et sans hélicoptère. Il a donc fallut aller chercher en surfeur le mécanicien, coincé sur la barge, pour que l'on puisse continuer nos essais et démarrer le troisième compresseur selon le calendrier "on a perdu 8 jours à attendre mais on ne peut pas attendre une demi journée et même si on n'a rien à faire demain, on ne peut plus attendre et d'ailleurs c'est comme ca et pas autrement et c'est moi le client alors c'est moi qui décide" et d'ailleurs dans ce calendrier, on a faillit fêter la Saint Ramadan car on n'avait plus le droit de s'arrêter à midi pour manger et j'ai du utiliser de toute ma diplomatie "coup de poing sur la table, faut pas déconner non plus" pour s'accorder enfin un temps pour se rassasier. C'est souvent le problème avec le client quand il nous prend de haut, ils ne comprennent qu'une fois que l'on a montré ou étaient les limites à ne pas dépasser, et après, ils deviennent tout gentils, prennent des gants et vont presque jusqu'à nous faire des courbettes. Comme quoi, ce n'est hélas pas demain la veille que l'on évitera toute source de conflit, mais d'un autre coté on peut s'assurer également que nos pompes resteront bien cirées.

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