Citation

Publié le 11 mai 2009 par Lephauste

Dans quel ouvrage se trouve cette réflexion de Michel Foucault ? Je ne saurais vous le dire. Il n'en reste pas moins qu'elle est de lui. Peut-être est-ce dans : Surveiller, punir. Si tel est le cas nous sommes bien proche de ce que l'on nous propose comme modèle de société, où la surveillance juridique des reconduites à la frontière, par exemple, vient de passer au stade du "marché" avec appel d'offre. Cinq associations (loi 1901) vont se partager le gâteau, dont deux (au moins) qui semblent être sujette à cautions. Du fait qu'elles seraient une émanation plus ou moins directe de la majorité présidentielle. C'est à l'aide du denier public que ces associations seront financées.

Dans le droit fil, je voulais citer aussi la psychiatrisation des délits, la pénalisation des "aidants", l'eugénisme et la surveillance des probables jeunes délinquants, dès l'entrée à l'école, la rétention de sureté, les gardes à vue arbitraires pour le cas d'atteinte à la sureté de l'état (kesako?), les alinéas concernant l'utilisation raisonnée de la peine de mort, dans la toute récente déclaration européenne des droits de l'homme et du citoyen (lisez là!) ... Et je ne veux pas vous abrutir des noirceurs d'une liste qui, sans cette précaution ne saurait que s'allonger comme "Nuit et Brouillard" sur l'étendue de nos renoncements au libre exercice de notre statut de citoyen mondialisé.

Le village mondial dont j'entends encore certains dire et ils sont sincères, qu'ils en goûtent fort les joies, n'est qu'un vaste lupanar où le miché possède une carte d'électeur internationaliste, nommée aussi carte bleue, visa, gold... Et qui lui permet de faire de l'humanisme, en prenant l'avion pour aller rendre visite au "bon sauvage". De qui sommes nous les "bons sauvages", au fait ? Le Grand Paris fermera-t-il ses portes à la même heure que les musées ? Y aura-t-il des nocturnes et des réductions pour les étudiants, les chômeurs et les intermittents ?

Trève de grèves générales ! Comme disait un ami qui dans le mot n'aimait que la sonorité. Voici la citation du père Michel de Foucault :

"La répression contient une logique désespérée. L'aveu d'une société sans imagination qui a perdu le contact avec ce pourquoi elle existe, le bonheur de ses membres. Plus encore, en maintenant de façon désespérée, un couvercle de violence sur l'humain, elle ne peut que céder à la tentation totalitaire."