Ce sont les bénévoles de l’association des donneurs de sang qui me l’ont signalé, parce que je l’avoue, cela n’avait pas retenu mon attention : le don d’organes a été déclaré Grande cause nationale 2009.
Cela mériterait un peu plus de retentissement, parce que nous sommes tous de potentiels receveurs, mais aussi d’éventuels donneurs d’une partie de notre corps, pour que vive un inconnu grâce à notre modeste geste.
Et il est particulièrement douloureux d’apprendre que chaque année quelques centaines de malades français décèdent faute d’avoir pu recevoir une greffe qui les aurait sauvée.
Notre pays compte aujourd’hui quelque 13000 demandeurs de greffe, et seulement 1500 donneurs, qui permettent près de 5000 greffes.
L’effort qui nous est demandé n’est pas énorme : il s’agit de manifester expressément son souhait de donner (ou de ne pas donner) un ou plusieurs organes après sa mort.
Le don d’organes, comme le don du sang sont régis par les mêmes principes : la gratuité, le consentement préalable et l’anonymat. Des principes qui ne sont certes pas à la mode, mais qui permettent de prolonger le fil de la vie…