Aurions-nous quoi à rajouter avec une telle image qui… en vaut plusieurs milliers mots?
Bon, blague à part. Nous avons commis un détournement de sens en intitulant cette image « mutation génétique du virus de la grippe porcine. » Comme nous avons peu de temps, nous avons succombé à la facilité, de nouveau. Mea culpa pour cet autre sujet d’amusement, une clownerie.
Ô Pascal! Divin penseur, nous vous avons entendu! Le divertissement « nous empêche principalement de songer à nous, et qui nous fait perdre insensiblement. Sans cela, nous serions dans l’ennui, et cet ennui nous pousserait à chercher un moyen plus solide d’en sortir. Mais le divertissement nous amuse, et nous fait arriver insensiblement à la mort. »
Bon… de quoi parlons-nous… Ah!
Vous connaissiez surement l’illustration originale dans laquelle un singe se transforme en homme moderne. L’image est tellement bien acceptée comme schéma du processus évolutif de notre espèce, on dirait qu’elle fait partie de nos mœurs et coutumes depuis toujours. Comme vous le saviez sans doute, il s’agit d’une fausse perception, un mythe moderne de considérer que l’évolution de l’espèce humaine s’est déroulée de façon linéaire, comme la transformation de chenille au papion, ou encore, comme la guérison d’une grippe. Pouf! Un singe se métamorphose en humain.
N’empêche que la première fois quand nous avons vu cette image-ci qui se finit en cochon, nous avons ce sentiment que l’on a commis un sacrilège, ne la trouvez-vous pas? Fraîchement, de penser que notre espèce se transformera éventuellement en un gros bouffeur de McDonald qui se fait saigné dans le dos par une brute, puis en gros cochon.
Ouf! Ils exagèrent toujours ces artistes!