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Aujourd'hui 13 mai : anniversaire de la 1ère apparition à Fatima

Publié le 13 mai 2009 par Hermas

PREMIERE APPARITION DE LA SAINTE VIERGE A FATIMA

13 MAI 1917

En 1915, trois jeunes enfants de Fatima, Lucie et ses deux cousins, Jacinthe et François, ont eu par trois fois l’Apparition d’un Ange, sans recevoir de Message

   En 1916, l’ange leur apparaît de nouveau, au printemps, en été et en automne, en leur donnant un Message et enleur enseignant des prières.

   Et, en 1917, les trois pastoureaux eurent la visite de la Reine du Ciel. La Sainte Vierge leur apparaîtra six fois, le 13 de chaque mois (sauf au mois d’août, nous verrons pourquoi), et se terminera par l’apparition du 13 octobre restée célèbre par le Miracle du Soleil.

   Pour le 13 de ces six mois, je donnerai le texte officiel, donné par les voyants et Lucie en particulier, de ces entretiens avec la Reine du Ciel


1917 : première apparition

Au terme de la soigneuse préparation réalisée par l'Ange, les voyants restèrent sensibilisés aux confidences de la Mère de Dieu.

Le dimanche 13 mai 1917, vers midi, les trois petits pastoureaux, Lucia (10 ans), et ses cousins, Francisco (9 ans) et Jacinta (7 ans), se trouvent dans la campagne autour de Fatima.. Lucie raconte ce qui se passa soudain :

« Alors que je m'amusais avec Jacinthe et François, en haut de la pente de la Cova da Iria, à faire un petit mur autour d'un buisson, nous avons vu soudain comme un éclair.» Il vaut mieux retourner à la maison", dis-je à mes cousins. Voilà un éclair. Il pourrait venir un orage". - ''Oh ! Oui ! '‘, répondirent-ils.

« Nous avons commencé à descendre la pente, en poussant les brebis dans la direction de la route. En arrivant plus ou moins au milieu de la pente, à peu près à la hauteur d'un grand chêne vert qu'il y avait là, nous avons vu un autre éclair et, quelques pas plus loin, sur un petit chêne vert, une Dame toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, et qui répandait de la lumière autour d'elle, plus claire et plus intense que celle d'un verre de cristal rempli d'une eau cristalline et traversé par les rayons du soleil le plus ardent. Nous nous sommes arrêtés, surpris par l'apparition. Nous étions si près d'elle que nous nous trouvions dans la lumière qui l'environnait, ou qui émanait d'elle, peut-être à un mètre et demi de distance, plus ou moins. Notre-Dame nous a alors dit :

- N'ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal.
- D'où êtes-vous ? lui demandai-je.

- Je suis du Ciel.
- Et que voulez-vous de moi ?

- Je suis venue pour vous demander que vous veniez ici les six prochains mois, le 13 de chaque mois, à cette même heure. Par la suite, je dirai qui je suis et ce que je veux. Ensuite, je reviendrai encore ici une septième fois.
- Et moi, est-ce que j'irai également au Ciel ?

- Oui, tu iras.
- Et Jacinta ?

- Elle aussi.
- Et Francisco ?

- Lui aussi, mais il doit réciter beaucoup de chapelets.

J'ai alors eu l'idée de demander pour deux filles qui étaient mortes récemment. Elles étaient mes amies et elles venaient chez moi apprendre à tisser avec ma sœur aînée :

- Est-ce que Maria das Neves est déjà au ciel ?
- Oui, elle y est.

- Et Amélia ?

_ Elle restera au purgatoire jusqu'à la fin du monde

- Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés dont Il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
- Oui, nous le voulons.

- Vous allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

Ce fut en prononçant ces paroles «la grâce de Dieu, etc.» qu'elle ouvrit les mains pour la première fois et nous communiqua une lumière très intense (comme un reflet qui aurait émané d'elles) pénétrant en nous par la poitrine et jusqu'au plus intime de notre âme, nous faisant nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était cette Lumière, plus clairement que ce nous aurions pu voir dans le meilleur des miroirs.»

Notre-Dame annonce aux pastoureaux une vie de souffrance : « Vous allez avoir beaucoup à souffrir » Pour qu'ils puissent supporter une croix aussi lourde, elle leur promet l'aide d'une grâce dont elle leur permet de ressentir la mystérieuse réalité.

« Alors, sous l'effet d'une impulsion intérieure qui nous fut également communiquée, nous sommes tombés à genoux et nous avons répété du fond du cœur :

- Ô ! Très Sainte Trinité, je Vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le Très Saint Sacrement.

Après ces premiers instants, Notre-Dame ajouta :

- Récitez le chapelet tous les jours pour que le monde puisse obtenir la paix et la fin de la guerre.

Ensuite, elle commença à s'élever tranquillement, montant en direction du levant, jusqu'à disparaître dans l'immensité du ciel.»

Au cours de cette apparition, Notre-Dame a demandé trois choses :

Premièrement : de se rendre en ce lieu lors des six mois suivants, le 13 du mois, à cette même heure. Nous savons que malgré la persécution, la contestation et les punitions, les pastoureaux furent toujours présents à la Cova da Iria, le 13 du mois, à l'heure indiquée par Notre-Dame.

Deuxièmement : de réciter le chapelet chaque jour, chose qui représentait un intérêt tout particulier pour le salut de Francisco. Sur ce point, les voyants furent également des exécuteurs fidèles des demandes de la Mère de Dieu et ce, dès le jour même de l'apparition. Le soir même ils demandèrent et ils insistèrent auprès de leurs parents pour pouvoir réciter le chapelet.

Francisco, en particulier, multipliait les chapelets à la maison, dans les collines et partout, pour que Notre-Dame lui ouvre le chemin du Ciel.

Troisièmement : de s'offrir comme victimes à travers des actes de réparation et des supplications pour la conversion des pécheurs. Le « Oui, nous le voulons » prononcé par Lucie fut fidèlement mis en pratique par les trois enfants. Ils eurent beaucoup à souffrir les pauvres enfants ! Ils furent moqués, ridiculisés, punis, persécutés, emprisonnés dans la maison d'arrêt pendant trois jours et il y eut ensuite, la maladie de Francisco, pendant près de six mois et celle de Jacinta, pendant un an et demi. A ces souffrances provenant d'une mission choisie pour eux par le Seigneur, les voyants ajoutèrent constamment des sacrifices volontaires.

Prière enseignée par l’Ange 1916

« Mon Dieu,

Je crois, j'adore,

J'espère et je vous aime.

Je Vous demande pardon

Pour ceux qui ne croient pas,

Qui n'adorent pas,

Qui n'espèrent pas,

Et qui ne Vous aiment pas. »


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