Magazine Journal intime

Rendez moi mon cerveau immédiatement

Publié le 13 mai 2009 par Fyfe
C'est bon, parfois, de savoir que certaines choses ne changent pas. Et parfois ça serait bon de savoir qu'elles changent aussi.
Ainsi, je redécouvre cette chose étonnante qu'on a sans aucun doute inventée pour torturer l'être humain et qu'on appelle communément "le travail".
"Le travail" ne sert à rien.
La preuve, il n'empêche pas les bébés de se réveiller la nuit. Toutes les nuits.
"Le travail" essaye de te faire croire qu'il est nécessaire pour te permettre de gagner des sous.
Soit.
Mais "Le travail" pourrait tout aussi bien reverser les sous en question directement à la nounou des bébés qui se réveillent la nuit, aux impôts, aux propriétaires d'appartements parisiens, et au supermarché en bas de chez moi.
Vu de mon compte en banque ça ne changerait pas grand chose en fait.
"Le travail" tente de te convaincre que si tu ne t'occupes pas de lui, la terre va arrêter de tourner.
Au moins.
Sauf qu'après 5 mois d'absence, je constate que personne ne s'est occupé de mon "travail", et que mon "travail" est toujours bien vivant.
Il paraît même que la Terre tourne encore.
Et dans le bon sens.
"Le travail" est fourbe. Il te tombe dessus, évite sournoisement tes collègues, et te fait culpabiliser si tu l'abandonnes trop tôt le soir.
Or, un autre étonnant concept prénommé "le Crampon" tente, lui, de son côté, de te faire culpabiliser si tu ne rentres pas assez tôt le soir.
Ainsi, chaque jour, j'assiste au combat des titans : Travail Vs Crampon.
L'un lance des attaques frontales avec dossiers urgents, l'autre pare les coups armé de sa couche sale, pof prends cet l'e-mail intitulé TTU, tiens, qu'est ce que tu dis de mon vomis de bib de 4h, ouh la je vais sortir ma botte secrète du travail le week-end, haaaan tu l'auras cherché, je te fais mon cri qui fait saigner les oreilles, etc etc.
Au milieu du champ de bataille, un être fatigué, sans défense, se fait balloter : "la maman".
(NB : ça marche aussi avec "le papa")
Ne me demandez pas d'arbitrer, j'en suis bien incapable.
Je SUBIS.
Et constate, aussi, que parfois "le travail" prend le dessus (10 jours en Chine programmés).
Mais que ces victoires ne sont qu'apparentes, puisque "le Crampon" squatte habilement le cerveau parental, avec un bail à durée indéterminée.
Quand je dis "squatte", je dois préciser que le squatteur en question a une légère tendance à prendre toute la place.
C'est comme ça que peuvent se jouer des scènes d'anthologie au bureau :
"Allô, oui, bien sûr, je vais en parler à notre directeur général, monsieur.... , euh.... monsieur...., (frt frt)(<- bruit des pages qui se tournent dans un agenda), euh... à monsieur notre directeur général, quoi."
Notez que je n'oublie jamais le prénom du Crampon.
Crampon, one poïnt.

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