Dans l’avion qui le ramenait de Washington à Rome, Mgr Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, a accordé un entretien. Interrogé par la journaliste lui demandant si un catholique ayant voté pour Obama doit aller se confesser dès lors qu’on a désormais tous ces exemples de l’attitude anti-vie de la nouvelle administration, l’archevêque a répondu que si un catholique «en toute connaissance de cause et délibérément» vote pour une personne qui est en faveur «des violations les plus graves de la loi morale» alors il a «coopéré formellement à un grand mal et il doit s’en confesser». L’archevêque a ajouté :
"Dès lors que le président Obama a clairement annoncé, durant sa campagne électorale, son programme hostile à la vie et à la famille, un catholique qui connaissait ce programme – par exemple l’avortement procuré, la recherche sur les cellules souches embryonnaires, le mariage entre personnes du même sexe – ne pouvait pas voter pour lui avec la conscience nette".