Illustration de la couverture du livre
En partance à la découverte d’un livre à se mettre sous « la dent », il est souvent donné de faire la rencontre d’introductions comme celle-ci :
« Qu’est-ce qui définit le caractère érotique d’une situation ? Pourquoi un viol est-il traumatisant ? Pourquoi la séduction est-elle indispensable à l’érotisme ? Pourquoi l’amour se greffe-t-il sur la plupart des relations sexuelles ? Pourquoi la censure cinématographique considère-t-elle les représentations sexuelles comme plus traumatisantes que celle du meurtre ? Pourquoi les passions sexuelles sont-elles aussi puissantes ? Pourquoi la nudité publique est-elle presque toujours pénalisée ? Pourquoi la sexualité, comme le langage, apparaît-elle dans tout groupe humain, indépendamment de sa culture ? Pourquoi, si elle n’est pas toujours génitale, est-elle toujours transgressive ?... »
Alors, des doutes viennent à l’esprit, des hésitations mêmes se dessinent quant à l’opportunité d’une telle (incertaine) lecture, et pour cause. Loin du champ savant vers lequel les questions posées veulent renvoyer, il semble (et à chacun) avoir déjà eu des bribes si ce n’est des pans entiers à offrir comme réponses, sans prétendre égaler la science de l’auteur, ni préjuger de la valeur de son écrit. Pour faire plus court, je ne pense pas dans mon état actuel, avoir besoin des lumières de ce livre, mes rudiments suffisent pour le moment, je me satisfais du peu à attribuer au « caractère érotique d’une situation », de ma solide conviction que « le viol est traumatisant », que « la séduction est indispensable à l’érotisme »…
C’est grave docteur ?
PS : Cette réflexion m’a été inspirée après avoir eu connaissance de l’introduction du livre de Philippe Laporte intitulé « L’érotisme ou le mensonge de Freud ».