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La raison nécessaire et suffisante du voyage du Pape en Terre Sainte

Publié le 15 mai 2009 par Micheljanva
De l'agence Fides :
"De nombreux experts et commentateurs se demandaient ces derniers mois, comment se passerait le Voyage Apostolique du Saint-Père en Terre Sainte. Il y a aussi ceux qui suggéraient tout simplement de ne pas y aller : la situation est trop compliquée avec les Palestiniens après le conflit de Gaza, et avec les Juifs après l’affaire Williamson, et la diatribe persistante sur Pie XII.
Malgré cela, le Pape Benoît XVI, qui a une vision élevée du Mystère de Dieu que l’Eglise doit annoncer au monde, s’est déplacé, guidé uniquement par le Saint-Esprit, et non pas par d’autres logiques « politiques » pour réelles qu’elle soient. Saint Paul, en effet, rappelle que « la réalité, c’est le Christ » (Colossiens 2, 17)
Cette optique a transformé le voyage en un triomphe qui dépasse toutes les prévisions, même celles de certains journalistes qui lisent encore les choses de l’Eglise selon des schémas « progressistes », c’est-à-dire bons, à opposer aux schémas « conservateurs », c’est-à-dire mauvais. Nous devons nous demander quelle est la logique qui doit guider tous les pasteurs de l’Eglise, à commencer par le Pape ? Uniquement celle de l’annonce de l’Evangile de Jésus-Christ, qui s’est incarné pour rendre témoignage à la vérité, qui est mort pour nos péchés, et qui est ressuscité pour sauver et rendre justes les hommes.
Cela semble simple, mais cela est mis entre parenthèses non seulement dans le monde – et cela est évident – mais parfois même dans l’Eglise. Et cela ne date pas d’aujourd’hui, car il y en effet des gens qui voudraient enlever à la vie du Christ toute valeur de vérité, à la mort, toute valeur d’expiation, et à la résurrection tout importance historique.
Et pourtant, le Christ est mort « propter », c’est-à-dire en faveur des hommes et à leur place, étant donné que Lui seul pouvait réparer ou satisfaire à l’offense apportée à Dieu par le péché, comme le déclare la doctrine de l’Eglise. Aucun être humain, fini et pécheur, ne pouvait le faire. Lui, il le pouvait, parce qu’il était en même temps vrai Dieu et vrai homme (...)
Le Christ n’a pas trouvé dans sa mort expiatoire un petit motif d’espérance, car il est lui-même l’Espérance : « Surrexit Christus spes mea », chante-t-on dans la Séquence de Pâques. C’est là, et pas une autre, la raison nécessaire et suffisance du voyage du Pape en terre Sainte, où le Fils de Dieu s’est fait chair à Nazareth, Jésus-Christ, est né à Bethléem, a prêché en Galilée et en Judée, est mort et est ressuscité à Jérusalem".

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