syndrome clinique isolé = SCI
J'ai trouvé intéressante cette réponse du site canadien Réponses SP...pour tous ceux qui se posent des questions sur les diagnostics plus ou moins longs à poser:
J’ai 26 ans. Lorsque j’ai présenté un syndrome clinique isolé (SCI), mon neurologue m’a
fait passer une batterie de tests et a conclu qu’il était possible que j’aie la SP. Selon ce que j’ai lu, mon risque d’avoir la SP est de 80 pour cent. Pouvez-vous me dire ce qui arrive au 20 pour
cent de personnes épargnées? Ont-elles des épisodes de démyélinisation cérébrale toute leur vie sans présenter de troubles neurologiques? En quoi ces personnes sont-elles différentes des
autres?
Il n’est pas
facile de répondre à cette question. Les personnes qui présentent un syndrome clinique isolé (SCI) vivent un épisode de troubles neurologiques évocateurs de SP. Si l’examen d’IRM effectué à ce
moment-là révèle des lésions typiques de la SP, le risque du patient de subir d’autres épisodes semblables et de recevoir un jour un diagnostic de SP est alors de 80 pour cent. La plupart des gens
qui n’ont pas de poussée après le premier épisode de troubles neurologiques ne reçoivent habituellement jamais de diagnostic de SP. Dans ces cas, la signification exacte de cette poussée peut
demeurer inconnue. On diagnostiquera parfois une maladie qui ressemble à la SP comme le syndrome de Sjögren et Larsson, le lupus ou la sarcoïdose. Il n’est pas du tout rare pour un neurologue de
voir, d’une part, de nombreux patients porteurs de lésions IRM évocatrices de SP, qui ne présentent jamais de troubles neurologiques, et d’autre part, des patients qui subissent une poussée en tous
points analogue à celles de la SP sans jamais avoir cette maladie. De nombreux cas de démyélinisation isolée (névrite optique ou myélite transverse) sont relevés. Ces maladies suivent probablement
le même processus auto-immun, mais ne se manifestent qu’une fois, puis le système immunitaire effectue lui-même les correctifs nécessaires.