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crépusculaire

Publié le 17 mai 2009 par Eleken

C’est comme si mon vampire s’en était allé, que chaque goutte de pluie, d’une note, un coup porté. Comment croire que je vivrais par delà cet amour qui m’emprisonne, ne sait se faire oublier. Comme une fusion dans l’éternité, le feu ne cesse de brûler, de me consumer. Je sais qu’il y aura d’autres moments, d’autres destinées, mais je n’ai pas de doute que celles-ci ne soit pas douées de pareilles intensités. Pourquoi, mon être d’éternité, me laisser aller pour ne pas plonger, ne pas mourir de tes dents assoiffées. J’ai dans la bouche le goût de mon sang, humain, si pitoyable d’impossibilité fasse au pouvoir que je ne peux contrôler. Ce jour, le soleil ne réchauffe plus ma peau, les étoiles de me procurent plus le goût de la vie car hier soir, mon vampire s’en est allé. Avec lui, mon coeur s’est consumé. Seul sur un chemin de terre, perdue au milieu de la forêt, sous les goutte qui font de chaque feuille une ronde et des branches une danse, mon corps trop froid s’est écroulé. La pluie n’est pas un chant et pourtant elles dansent. J’avais offert ma vie mon existence sur ce chemin, la vie et la mort qui me sont refusées. Il n’y a maintenant qu’un seul corps courbé sur le chemin, le mien, qui malgré le froid et la pluie froide qui coule dans mon dos, me dois de me relever. Comme un os, après la chute des arbres de volonté, en moi, les branches sont brisées. Et pourtant je regarde ce chemin emplie d’un espoir qui ne viendra jamais. Et pourtant, je n’arrive pas à abandonner. Alors il me faut marcher, jusqu’à ce que mes pieds soient de feu, me supplient d’arrêter. Alors simplement, je me pencherai, alors en deux je me plierai et je vomirai mes cris et mes larmes, je me laisserai au plus profond de mon agonie mourir pour essayer de vivre. Il y a un chemin sous les branches, comme une chapelle en son essence, la forêt m’appelle et me domine, je m’agenouille devant la croix de mes pêchés, celle de ma volonté, celle à qui j’avais tant confier. Dieu ne répond pas à mes prières, peut-être les entend-il ? De cela je n’ai pas de réponse, le temps passe, mais la pluie continue de tomber, une bruine désormais, qui semble être indistincte de l’éternité…

— Eleken, Viens de finir Twilight 2, un chapitre qui raconte ma propre vie.

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