Le tri des déchets… Quelle foutaise… Cela fait quelques mois que j’y ai droit, maintenant.
Je fais un tri très SELECTIF : le verre d’un côté, le reste ensemble. Parce que faut pas pousser non plus ! Je n’ai pas la place pour 3 ou 4 poubelles…
Du coup, c’est pas trop difficile. Une seule poubelle et un carton. Et c’est parti. Note que bon, je suis assez molle niveau réflexes et c’est assez difficile pour moi de ne pas faire partir le verre avec le reste.
Donc bon, me voilà obligée de plonger le bras dans un auguste mélange de couches sales, de restes de vieux tupper’ et autres immondices. Mais bon en même temps, j’ai qu’à réfléchir, pas vrai ? On est une warrior au neurone ralenti ou on n’l’est pas, hein ? C’est pas donné à tout le monde, je te l’dis !
J’ai commencé le tri en octobre ou novembre dernier et je laissais s’entasser les pots de compotes, de nutella, les bouteilles de vins, d’huile d’olive et autres. Sans me poser la moindre question, ni me dire qu’au bout de 6 mois, il serait peut-être temps.
Rien. Un truc qui croupi dans ma cuisine et que je ne regarde absolument pas. Je n’suis pourtant pas bien grande. Mais il faut croire que mon regard est tout aussi sélectif que ma façon de trier les déchets.
Il est à noté en sus que je n’avais pas la moindre idée d’où dénicher ces containers à verre… Donc ma foi, j’y réfléchirai le jour où je ne parviendrais plus à entrer un seul pied dans ma cuisine, tellement j’aurais amoncelé de bouteilles, autant dire qu’on a le temps !!!!
Bon et puis comme je suis plutôt adepte du « on verra ça demain », de lendemain en surlendemain, il se passe facile 6 mois sans que j’aie rien fait. Voire 8.
C’est mon amoureux qui la dernière fois m’a rappelé que bien des cadavres de verre gisaient près de ma poubelle, à même le sol, abandonnées à leur sort.
Bref, nous décidons de les mettre au moins dans le coffre de ma bagnole, histoire que bon, ça avant un chouilla.
Finalement j’avais aperçu un container à verre sur la route de mon taff. Je m’étais dit Bingo, cool… Je vais m’en débarrasser.
Sauf que non. Y’avait un chapiteau pour une fête quelconque qui obstruait la route, le long de laquelle se trouve le container.
J’en ai repéré un autre, également sur la route de mon taff, plus près de chez moi. Mais on ne peut pas se garer devant et si c’est pour laisser ma caisse à dache, pour me délester de quelques bouteilles, elles sont aussi bien dans mon coffre.
Bref, j’ai bien cru que je ne m’en débarrasserais jamais jusqu’à mercredi dernier… Le chapiteau avait enfin été démonté et j’ai pu me remémorer avec émotions les trésors de verre contenus dans mes sacs. Des bouteilles pas tout à fait vides, d’autres bien collantes. D’autres où les champignons commençaient à s’installer !!!! Un vrai bonheur !
La paresse, pas étonnant que ce soit un péché capital quand on voit les dégâts !
C’te flemmasse ! C’est l’enfer !!!!
;o)