Parmi les particularités des dimanches du triode couvrant la période de
Pâques à la Pentecôte, il en est trois que l'on ne remarque peut-être pas
immédiatement.
1) Les évangiles de la Résurrection des matines du dimanche
(au nombre de 11 qui se lisent durant toute l'année chaque dimanche à partir du
1er dimanche suivant la Pentecôte) ne sont pas lus dans l'ordre. De plus, les
stichères évangéliques ne correspondent pas nécessairement aux évangiles.
1. dimanche de Thomas — évangile I ; stichère 1
2. dimanche des myrrophores — évangile III ; stichère
2
3. dimanche du paralytique — évangile IV ; stichère
3
4. dimanche de la samaritaine — évangile VII ; stichère
7
5. dimanche de l'aveugle-né — évangile VIII ; stichère
8
6. dimanche des Pères du 1er Concile — évangile X ; stichère
10
2) Les tropaires du canon de Pâques — qui est chanté chaque
dimanche avant les autres canons jusqu'à l'Ascension — sont répétés pour faire
en tout six chants, mais une fois huits chants : le seul
dimanche du paralytique. Ce n'est cependant pas pratiqué dans les
paroisses, où l'on évite les répétitions.
Nous fêtions aujourd'hui la rencontre du Christ et de la Samaritaine au puits de Jacob.
«Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» (Jean 4, 14)