Aujourd'hui, j'ai un blog, je m'en suis sortie, heureusement.
Mais peut-être quelques séquelles de toutes ces brimades sont-elles encore perceptibles aujourd'hui.
C'est en tout cas ce qu'affirme le conjugué, relayé par l'écho de son trio.
Bande de salopiauds.
Le week-end ayant été relativement excédentaire en calories, j'avais décidé de nous mettre au vert, en ce dimanche soir.
Au menu, des spaghettis noyés dans un bouillon spécial pâtes et riz, pour l'apport en vert.
Puis est venu le temps de l'émotion, les chats qui miaulent dès qu'ils entendent le bruit métallique d'une cuillère, les mômes qui demandent ce qu'on mange, qui crient qu'ils ont faim, le conjugué qui "arrive de suite" et la mission impossible de la passoire à contenir 3 fois plus de nouilles que sa capacité.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur de l'Eurovision, à ce petit détail près qu'une certaine horde de blogueuses, n'attendait que le moment de l'essorage délicat de mes nouilles pour faire mettre mon flux en mode warning. Et comme mon lecteur, il subit en permanence tous les décalages horaires confondus, forcément, à 19h pétantes, tout le monde poste en même temps.
Ces espèces de sauvages amazones n'ont pas idée à quel point elles ont remis en question et en péril mon avenir de blog de cuisine influent, à défaut de la mode, ou encore de l'entomologie.
Car mes nouilles, pourtant vouées à un avenir glorieux de féculents bénéfiques et de sucres lents fortifiants, elles ont subi une petite transformation.
"Oh une terrine!
-Welcome to the Thunderdome!
-Ils ont jamais fait ça au Dîner presque parfait.
-Tu m'étonnes...
-Ah, attention, maman prend une photo, ça, ça va être blogué.
-JE VOUS MERDE."
Merci les filles.