Le Collectif des sages-femmes de demain qui compte 883 membres s'oppose à l'idée de pratiquer des avortements médicamenteux, disposition qui va être discutée cette semaine par les sénateurs dans le cadre du projet de loi sur l'hôpital. Olivia Dechelette, porte-parole du Collectif, explique :
"le suivi de cet acte, avec ses éventuelles complications hémorragiques, n'entre pas dans nos compétences techniques. Par ailleurs, certaines sages-femmes sont opposées à ce projet qui dénature le sens de notre métier, à savoir accompagner des naissances".
Il s'agit du retour sournois de l'amendement Poletti, retiré en février.