On sait bien qu’outre les pinceaux spécifiques, mouilleurs et autres, il est possible de détourner l’utilise initial d’autres matériels, au profit de l’aquarelle. Tout d’abord les pinceaux utilisés dans d’autres techniques, par exemple ceux destinés à l’acrylique. Ils ont souvent plus rigides, plus nerveux et ils conviennent bien, dans les techniques humides, pour effectuer des retraits. Il y a aussi certains pinceaux chinois, initialement utilisés pour la calligraphie.Il est un autre outil, utilisé aussi en calligraphie qu’il est intéressant a avoir dans sa panoplie d’aquarelliste. Je veux parler des calamesLe calame du grec calamos (καλαμος) et qalam en arabe est un roseau taillé. Il a été utilisé dès l’antiquité par les scribes égyptiens et dans d’autres cultures, et ensuite chez les perses et les arabes.L’on en trouve bien entendu chez les marchands de fournitures pour beaux arts. Ici dans le Sud, où l’on trouve beaucoup de roselières. Localement il y a même une fabrique de anches d’instruments de musique
http://www.vandoren.fr/fr/home.html
Aussi l’on peut les fabriquer soit même et j’en ai taillé une petite collection. Evidemment , il faut faire sécher les roseaux pendant plusieurs mois avant de pouvoir confectionner les calamenes. Par la suite, j’ai trouvé un site qui explique de façon tout à fait remarquable la façon de fabriquer les calames.
http://www.encre-et-lumiere.com/modules/smartsection/item.php?itemid=17
Il s’agit d’un article sur le forum « encre et lumière » rédigé par JeanFrédéric Crevon, un artiste qui présente justement sur son site personnel des œuvres où il mêle calligraphie et peinture
http://www.calligraphe.net/Galerie_papiers.htm
Cet autre site « calligraphie persane » donne aussi de façon plus simplifiée des informations sur les calames
http://calligraphiepersane.free.fr/textes/pers-mate-01-calame.htm
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