Oui, la France est la fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, même en pleine décrépitude. Et la voilà montrée du doigt par la puissante Catholic league à cause des propos totalement déplacés de celle que les catholiques américains continuent d'appeler Carla Bruni :
"Carla Bruni, l’épouse du président français Nicolas Sarkozy, est furieuse que le pape Benoît XVI émette de sérieuses réserves sur l’efficacité du préservatif pour
arrêter le SIDA. Elle a déclaré que de telles mises en garde la
rendaient « profondément laïque », et elle a appelé l’Église à «
évoluer ».
Le président de la Catholic League, Bill Donohue manifeste son désaccord.
« Quand le pape est venu en France le mois dernier [1], il a exhorté
les gens à reconnaître le rôle “irremplaçable” de la religion dans la
société, donnant un léger coup de coude aux Français pour qu’ils
réfléchissent de nouveau à leur penchant pour le sécularisme. Le
président Sarkozy lui a répondu en disant que ce serait “une folie” pour son pays, qui “reconnaît ses racines
chrétiennes”, de “se priver” de la religion. Peut-être aurait-il pu adresser ses remarques à son épouse.
C’est très significatif que Bruni
qui vit dans une des sociétés les plus laïcisées du monde, en arrive à
conclure que la position du pape sur les préservatifs la rend
“profondément laïque”. En d’autres mots, quand le pape fait appel aux
êtres humains raisonnables pour qu’ils freinent sur leur libido, afin
qu’ils puissent mener une vie longue et en bonne santé, il pousse des
gens comme Bruni à prendre la position opposée. Quel aveu !
Il est d’usage que les élites européennes ne parlent pas de façon
désobligeante du pape en public. Mais désormais qu’ils ont embrassé
l’immoralité qui est la marque du sécularisme, les bonnes manières ont
été jetées par-dessus bord".
(via le FC)