Un sondage révèle que les
catholiques pratiquants placent les listes UMP largement en tête dans
leur intention de vote pour les européennes. Si
l’UMP confirme sur ce point sa suprématie déjà éclatante lors de la
dernière présidentielle, le vote des catholiques pratiquants a
toutefois enregistré des mouvements sensibles depuis 2 ans. Pour les européennes, une partie
de cet électorat accorde largement plus ces faveurs à Philippe de
Villiers et à Jean-Marie Le Pen.
François Bayrou a beau être
l’héritier de la démocratie chrétienne, il ne séduit guère chez
les catholiques pratiquants (16%). Jérôme Fourquet analyse :
"L’électorat catholique vieillit et se
droitise alors que François Bayrou se recentre et se gauchise. De plus,
ses propos répétés sur la laïcité décontenance sans doute une bonne
part de cet électorat."
En revanche, les catholiques non-pratiquants n’affichent plus guère de singularité politique. Rappelons que, pour les catholiques, il n'y a pas à se distinguer en fonction d'une "droite" et d'une "gauche", mais en fonction du bien commun, et de ce qui fonde ce bien commun, à savoir les points non négociables : le respect de la vie, de la famille et de la liberté de l'éducation.