Dans notre série : les enquêtes physiologiques
Aujourd'hui : LE NOMBRIL
Nombril... Combien de crimes commis en ton nom? D'Alexandre le Grand à Staline, en passant par Napoléon, tous ont voulu conquérir le monde pour satisfaire cette particularité si particulière.
Tout d'abord, qui est-il? Pour le commun des mortels, il représente une petite cavité, pour les autres, c'est un trou bouché. Mais quel trou ! Rappelez-vous donc quand vous logiez à l'oeil dans cette suave mare, au bord des rives du Placenta. Qui c'était qui vous nourrissait, vous apportait tout le nécessaire pour être peinard? Hein? Qui c'était? Le cordon ombilical (bonne réponse, trente points). Et où c'est-y qu'il était logé? Hum?... Dans le nombril ! Parfaitement ! Le seul problème, c'est qu'une fois sorti de ce paradis, on nous sectionne sauvagement ce "fil de la vie", sans nous demander notre avis. Avec ce prétexte fallacieux : " Ca ne sert plus à rien". Non mais, de quoi je me mêle? Par conséquent, des milliards de mammifères de tout poil sont privés à jamais des joies que peut apporter, sans aucune contribution, ce cordon (saut à la corde, lancé du lasso, cordée pour alpiniste, etc...).
Malheureusement, certaines personnes, ne s'en remettant pas, en veulent au monde entier et à sa banlieue. De cette injustice - flagrante à leurs yeux - naît ce qu'on appelle : le syndrome ombilical, ou plus communément appelé : la folie du cordon. Ainsi, quelques cas (Hitler, Louis XIV, Vlad Drakul, Nicolas Sarkozy...) se sont sentis floués, castrés, et ont pris comme centre d'intérêt ce qu'il leur restait comme lien de chair, même fictif : leur nombril. Alors ils entreprirent leurs folles croisades, pour que leur petit bout de rien devienne le centre du monde qu'ils voulaient édifier.
La leçon à retenir de ces tristes histoires, est celle-ci. Parents et futurs parents, méfiez vous ! Si votre progéniture a une tendance exagérée à tripatouiller cet endroit, ou s'ils deviennent par trop curieux sur ce sujet, ils sont peut-être porteurs de ce fléau : le nombrilisme sauvage. Achtung ! Le mal rôde.