Mon potager

Publié le 25 mai 2009 par Dunia

Rêve de sud

De quoi cuisiner une ratatouille

J’ai retourné les deux tiers du potager auquel j’ai droit, que des plantes belles mais sauvages ont transformé en prairie, afin de le nettoyer d’ici quelques jours des indésirables racines. Ensuite, je suis allée au garden center qui se trouve à la sortie de la ville, mieux achalandé et moins cher que celui en face de chez moi -ben voyons- qui ne vend que des plants de tomates, de concombres et des herbes aromatiques au double du prix pratiqué partout. Après m’être prit la tête avec le contrôleur à cause de leur nouvelle mode de vérifier les billets hors du bus -ça me tue, j’ai toujours mon titre de transport mais une fois à destination, hors du véhicule et sur le trottoir, j’ai envie de foncer à mes affaires pas de faire la queue pour qu’on daigne bien me contrôler, ils n’ont qu’à faire le boulot à l’intérieur du moyen de transport quand on a rien d’autre à faire que d’être immobile et d’attendre- j’ai traversé un énorme centre commercial pour enfin trouver mon bonheur qui continue à être teinté de l’espoir d’un été méditerranéen. Demain je planterai deux variétés de courges, des côtes de bettes, de gros oignons blancs et des tagètes dit aussi oeillet d’Inde. Tout cela est supposé plaire à mes tomates, concombres et aubergines. J’espère car, comme l’an passé -plus encore- je vais faire un potager très serré afin d’éviter les adventices,  terme scientifique pour désigner les mauvaises herbes. Comme je ne considère aucune herbe mauvaise si elle est native de la région comme le pissenlit, le chardon ou le liseron, je préfère utiliser le mot des spécialistes.

Avec ce que j’ai planté hier et ce que je planterai demain, si la saison continue d’être aussi chaude, avant la fin de l’été je pourrais cuisiner une ratatouille 100% maison! L’espoir fait vivre non? Visiblement je ne suis pas la seule puisqu’au garden les gens se jetaient comme des fous sur tous les plants méditerranéens y compris sur les pastèques et les melons! On a d’ailleurs plaisanté entre acheteurs, nous moquant de nous-mêmes, en disant que nous étions TRES optimistes.