Roland garros
Publié le 26 mai 2009 par Anaïs N.
Je ne suis pas sportive et je n’aime pas le sport en général et le tennis en particulier. Il y a deux manifestations dans l’année qui me donnent de l’urticaire, Paris Dakar et Roland Garros. Après cela va beaucoup mieux. J’ai été une nageuse et j’aime Laure Manaudou. Je me suis lassée de la Formule 1 depuis le décès d’Ayrton Senna. Avouez que Schumacher avait de quoi agacer… Le foot, un tout petit peu mais seulement pour applaudir les beaux gosses de la Squadra Azura parce qu’en France, c’est pas top… Le front dégarni de Zizou ne m’a jamais fait frémir. Le rugby, je n’en parle pas…Enfin, pour ne pas passer pour complètement asociale, mysanthrope ou je ne sais quoi, je souligne que j’aime bien l’escrime et les arts martiaux, mais notez que l’un comme l’autre figure au registre des arts, ce n’est donc pas tout à fait pareil. Mais Roland Garros, je ne supporte pas. Impossible à expliquer. Bon, depuis trois ans, j’ai une raison supplémentaire de maudire cette manifestation car je lui dois un accident de voiture assez mémorable. Je circulais tranquille le long des quais de Seine à Boulogne en direction du Pont de Neuilly. Et pan! Parce que ceux qui sortent des courts à l’heure où les autres rentrent de bosser avait formé un ralentissement impromptu. La Chrysler s’envole dans les fougères et les nénuphars… Non, c’est la C2 flambant neuve d’entreprise qui embrasse à grand fracas l’arrière d’une Fiat Panda… d’un noble… Oui je suis rentrée dans le cul d’un aristo. Sa voiture était pourrie de chez pourri mais il avait un de ces flegmes, Monsieur Le Vicomte. Il est resté courtois et fair play. Pourtant, quand j’ai vu s’engouffrer mon capot sous le hayon arrière de sa bagnole, j’ai bien cru que j’allais lui faire le coup du lapin. Non rien. La Citroën neuve était en morceaux de plastique épars sur le bitume et à peine si la vieille Fiat avait une bosse… C’est bien ce que je disais, rien ne vaut la Squadra Azura!
Bon bref, durant deux semaines, je vais avoir des boutons partout, fuir le poste de télévision et les cris d’orfraie des joueurs en rut… Han! Han!