C’est bien dur ce matin,
Que d’affronter la vie,
Pas de rêve cette nuit,
Seulement des songes de crétin,
Je n’arrive pas à détourner mon esprit de toi,
Et pourtant ta logique est implacable,
Tu m’as quitter par absence de choix,
Je suis partis à cause du chagrin qui m’accable,
Alors pourquoi cet esprit torturé,
Pourquoi ne cesse-je, à toi, de penser,
Comme si de revenir à la douleur,
Était un but, une passion plus grande,
Que de devoir encore affronter la peur.
La logique ne trouve pas de maîtresse,
Quand il s’agît de raison du cœur,
Pourtant j’aimerais que tout cela soit mort,
Pour ne plus en ressentir la douleur,
Seulement mon sang bout et me mord,
La vie m’est traîtresse,
Car mon cœur se noie encore pour un Lac,
Déjà pris par le fléau démoniaque.
Je ne sais même pas si un jour tu liras ces lignes,
J’ai bien peur que tu me sentes indignes,
La raison me pousse à dire non,
Mais mon âme à ses raisons,
Et je ne cesse de respirer,
Le parfum de l’été,
Une fleur de printemps,
Qui encore une fois attends.
C’est bien la réflexion,
Qui me pousse à plus de raison,
Et c’est la bouche emplie de honte,
Que je pousse, que les paroles montent,
Que je ne peux pas me réduire au silence,
Même si cela équivaut à une sentence,
Malgré les coups de bâton, à chaque fois que tu me mords,
Je ne peux pas contredire, que je t’aime encore.
— Eleken,
C’est peut-être dit, mais je ne peux pas dire que j’attends grand chose de l’avenir,
Si seulement il n’y avait pas le fléau,
Si seulement j’avais eu ma chance un jour,
Il est maintenant probablement trop tard