Selon une dépêche AFP,
"le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a indiqué avoir proposé aux parlementaires, dans le cadre de la discussion sur le travail dominical, qu'un salarié volontaire pour travailler le dimanche puisse y renoncer en cas d'événement familial, comme une naissance ou un mariage. Dans une tribune libre publiée mardi dans La Croix, le ministre écrit qu'il a "relayé auprès des parlementaires" cette "suggestion" du cardinal de Paris, André Vingt-Trois, qu'il a rencontré à ce sujet ainsi que le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France."
Est-ce à dire que l'épiscopat français aurait déjà renoncé à combattre le travail dominical ? Nous ne pouvons le croire et espérons vivement un signal fort de la part de nos évêques. Il ne faut pas renverser la situation. Il ne s'agit pas de permettre aux Français de ne pas travailler le dimanche dans le cas de circonstances exceptionnelles (naissance, mariage) mais bien de tolérer le travail le dimanche que lorsqu'il favorise le Bien Commun et ce de manière exceptionnelle.
C'est ce que vient de déclarer Mgr Dufour :
"D’abord, il faudrait impérativement que le principe du repos dominical soit réaffirmé pour tous. Et que cela soit formulé et acté dans une loi. Nous serons très vigilants là-dessus. Ensuite, on ne doit pas obliger quelqu’un à travailler ce jour-là. Le dimanche doit rester pour tous un jour de repos. Évidemment, une fois encore, certaines personnes doivent pouvoir travailler le dimanche, l’Église n’est pas jusqu’au-boutiste. Mais chaque dérogation doit être dictée par la nécessité qu’impose le respect du bien commun. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas"