John Lenine est mort ! Et pendant ce temps là le parti socialite caracole à Rezé, les nord-coréziens tiredemissile dans la direction de Séoul, la secrétaire d'état met en garde Pyong Yang, à Durango le cadavre d'un journaliste politique à été retrouvé intact, le président russe appelle à agir d'urgence, Madame le Gouverneur mange du coeur de phoque réglementé, un ministre lance son petit pavé dans la mare où les grenouilles frémissent d'aise et caquettent, poulopent jusqu'à la page people de leur quotidien de rassis mal assumés, le ministre se téléporte et en grand malade du siphon propose le télétravail aux ouvrières de la grande distribution de carottes en arguant du fait que lui-même, grand atteint de la promospère d'influence vient de réchapper à la grippe porcine mais que ça ne l'empêche pas de bosser à la maison, Julien coupat serait éventuellement élargit de l'étreinte câline de la justice rendue par les cellules spéciales de la sécurité nationale socialite, les seules que Madame Alliot-Marie garde fraîches, grâce à son nouveaux spray neuronal et à l'inflexion ascendante des courbes sécurisées par voie de propagande, mademoiselle Yade attend patiement son départ pour Strasbourg et est allée présenter des excuses aux Inuit, les bretons ont toujours des chapeaux ronds, les Tigres Tamoul ont disparus du pas de tir, Ingrid Bétancourt court toujours, dans quelques jours les américains débarquent à la Normandie et ont promis que si il faisait pas trop moche, ils pousseraient jusqu'aux Deux Sèvres, afin d'en déloger madame Royal et son armée de Chouannes aux chatoyantes couleurs de dames patronnesses à la saison des amours. La terreur règne, la Gauche caviarde ! Le mois de Mai joli rossignolet finit dans le tajine, la mère de la soeur d'un pote se découvre une passion tardive pour la lutte des classes, pendant ce temps là je reprends le collier au fond d'un bouclard, à Gauche, côté cuisine, c'est bientôt l'été et c'est chic à lui de revenir comme ça, tous les ans, c'est chic ! J'aime bien raconter des salades, si ça vous chiffonnent pas trop, Jean Tibéri va faire appel de la décision de l'arbitre et tenter de faire rejouer le match Pasqua/Coquin, le Général Néral sera dépéché à Tarnac afin d'y négocier la revente d'un bon stock de fers à béton, le pape n'a rien dit, en Israël on note un fort accroissement de la population raélienne, je me sens pâle ... Je ... Mais non ! Moi je ...
- Tiens, à toi je peux le dire. Je sors de chez un toubib de réputation mondiale dans l'amputation du budget vacances, il parait que j'ai une socialite carabinée, doublée d'un syndrome Ardèche, genre congrès de Tours.
- Tu veux qu'je te dise, je me disais aussi, il a pas bonne mine le John ! Terreux je te disais. Mais ça se soigne si je N'm'abuse ?
- Oui, par le rire.
John Lenine is dead, le petit monde du Rock reste coit, pas un mouvement de paupières, aucun frémissements dans l'assistance. nous avons su rester jeunes, nous saurons rester digne ! Johnny ... ta mémoire, l'engagement que tu as su manifester à chaque fois que sous HADOPI nous planions en écoutant l'Airplane, la puissance régénératrice de tes riffs, le roboratif de tes textes, la poésie lubrique de tes déhanchements, OOLA OOP ! La révolte qui en toi grondait et qui passant à la caisse, nous faisait fondre d'espoir blette. Tout cela et le reste mais j'ai plus assez de place pour vanter ici tes mérites agricoles, la PAC te doit tant ! Tes appels martelés au 118 ... Yes we Could but ... ! John is cané, couic, trépassé, à dache mais au paradis des chanteurs dégagés il restera toujours une balle pour la maison mère. Alors je la mets dans l'enveloppe, je lèche le Debord, le timbre, j'appuie bien du poing, pour les empreintes numériques et je vais faire un tour, je passe comme par mégarde devant la boite, je fais semblant de relacer mes lunette, je donne un coup de talon furtif à droite, à gauche, à l'extrème droite et à l'extrème gauche, je fâche personne et je te fous le courrier anonyme dans la fente. Ça se met à clignoter dans tous les sens à lors je carapate à toutes blindes. On sait jamais.