Bon, c’est pas tout ça mais il est temps pour Isa de partir à la conquête de la France !
Je suis vraiment contente de ma publication ici, mon roman a toujours été en tête de gondole partout où je suis passée, il est distribué chez Zellers, Cosco, Wal-Mart, Jean-Coutu, Uniprix et je l’ai même vu chez HMV ! Vraiment, j’ai eu (et j’ai encore) une très belle visibilité chez les libraires et autres magasins. Je ne pouvais pas rêver mieux.
Mais on ne se cachera pas que publier en France permet aux auteurs de toucher un bassin de lecteurs plus important. Et que pour moi qui rêve de peut-être un jour à force d’acharnement et de détermination vivre de ma plume, la France m’apparait comme incontournable. Et puis j’avoue que j’aimerais beaucoup être publiée chez moi, pour que tous mes proches en France puissent se procurer mon roman sans devoir attendre six semaines ou plus avant de le recevoir.
J’avais déjà contacté quelques maisons d’éditions françaises avant que Passionnément givrée soit accepté par les éditions de Mortagne. Vu que je ne voulais pas dépenser une fortune en envoi, j’avais écrit à deux ou trois maisons en leur demandant si je pouvais leur faire un envoi à l’américaine de mon roman, c’est à dire : les trois premiers chapitres et un synopsis. S’ils aimaient, ils me demandaient la suite, sinon, j’économisais de l’argent. Tous avaient accepté.
Je ne sais plus à qui j’ai envoyé les trois premiers chapitres de mon roman mais je sais que Flammarion et Anne Carrière m’ont envoyé une lettre de refus standard suite à mon envoi.
Maintenant les choses sont différentes, j’ai un vrai livre entre les mains que je vais pouvoir envoyer aux éditeurs. Bien sûr, il faudrait l’adapter en vue d’une publication française parce que je pense que les mots chum, blonde et ’stie qui fait frette, pour ne citer que ceux-là sont inconnus au bataillon de la plupart des français. Mais mise à part ça, je crois que mon roman se défendrait très bien en France.
Le hic, c’est que j’ai ouïe dire que le monde de l’édition français était gangrené par le copinage et les passes-droits. Que les éditeurs ne lisaient même pas les manuscrits arrivés par la poste. Vérité ? Mensonge ? Un peu des deux ?
Je n’en sais rien, ce qui est sûre, c’est que qui ne tente rien n’a rien alors Paris, me voici !