Solidarité active

Publié le 28 mai 2009 par Fbaillot

Le Revenu de solidarité active était très présent au cœur des discussions du congrès des maires du Nord, ce 28 mai. Il se généralise en effet le 1er juin, après une phase d’expérimentation dans 34 départements dont le Pas-de-Calais.

Très rapidement, il s’agit de regrouper sous une même entité le revenu minimum d’insertion qui disparaît, l’allocation de parent isolé (l’API). Mais surtout, il offre aux “salariés pauvres” la possibilité de percevoir un complément de rémunération (le total ne devant pas dépasser 50% du revenu médian, soit 564 euros par mois). Cela s’adresse notamment aux salariés à temps partiel, à la recherche d’un temps complet. Auparavant, il était plus intéressant pour eux dans certains cas de percevoir le RMI plutôt que de travailler. Le RSA est financé notamment par la mise en place d’un nouvel impôt de 1,1% sur tous les revenus du patrimoine et de placement.

Administrativement, le système est complexe, mis en place  dans une certaine urgence. Mais les élus locaux sont pragmatiques, et tous s’accordent pour voir dans ce RSA une avancée sociale intéressante. Par ailleurs, les résultats de la phase expérimentale sont plutôt encourageants : le RSA semble permettre un meilleur retour à l’emploi. C’est donc un vrai facteur d’insertion, ce qui n’était pas toujours le cas avec le RMI.

Les maires sont bien évidemment attentifs, car ils ne souhaitent pas récolter, notamment par l’intermédiaire des CCAS, un surcroît de charges sans recette correspondante. Mais nous pensons en premier lieu aux bénéficiaires, qui peuvent trouver dans ce dispositif une issue à la “galère”. Pourquoi pas imaginer d’ailleurs une généralisation du RSA, notamment aux moins de 25 ans et aux étrangers, injustement exclus.

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