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28 mai 2009
Macabre anniversaire
Jeanne Smits rappelle les dix ans de la mise en vente libre de la pilule du lendemain, le NorLevo :
"En mai 1999, la France fut le premier pays à en faire un comprimé d'automédication ; peu à peu, son usage s'est répandu pour toucher (derniers chiffres connus) 13,7% des femmes qui déclaraient en 2005 y avoir eu recours au moins une fois dans leur vie. Accessible aux mineures sans ordonnance et sans contrôle parental, la pilule du lendemain est présente dans les infirmeries scolaires par la décision de Ségolène Royal. [...] 1 210 000 unités de NorLevo ont été vendues en 2008 [...]. C'est donc un joli marché qui reste à conquérir pour le fabriquant... Qui bénéficie d'une présentation complaisante de la part des médias. Le magazine Parents assure tranquillement : "Rappelons donc qu'il ne s'agit pas d'une pilule abortive, qu'il n'y a pas de contre-indications ni d'effets secondaires, que son utilisation ne rend pas stérile." (Mais ça sert à quoi, un contraceptif, si ce n'est pas à rendre stérile - fût-ce provisoirement ?)
Oubliés, donc, les céphalées, nausées, vomissements, douleurs abdominales, vertiges, saignements et autres "dérèglements hormonaux" que peut provoquer le NorLevo, d'ailleurs formellement déconseillé par le fabricant chez les femmes risquant des grossesses extra-utérines... Quant à l'effet abortif, il est, officiellement, "discuté". On n'a pas de certitude absolue que ce "traitement" (comme ils disent) empêche la nidation d'un ovule fécondé. Cependant la définition officielle du début de la grossesse ayant été repoussé au stade de la nidation (7 jours après la fécondation), on lit avec intérêt le descriptif officiel du "Vidal grand public" : " Il n'est actif que pendant la période qui précède la fixation de l'ovule fécondé sur l'utérus.""
Posté le 28 mai 2009 à 19h00 par Michel Janva | Catégorie(s): Culture de mort : Avortement