Dans Présent, Carl Lang justifie sa candidature :
"Je crois que les vieux partis politiques du système sont à bout de souffle, et j’ai le sentiment que beaucoup d’électeurs attendent une perspective et une volonté nouvelles. Et c’est l’enjeu pour nous à ce stade : offrir aux électeurs nationaux une nouvelle perspective. [...] Je ne fais pas campagne pour la sortie de l’Europe ; sinon, pourquoi aller au Parlement européen ? Non : je crois qu’il faut remettre l’Europe à sa place, et qu’il faut offrir aux électeurs une perspective de reconquête, de résistance. [...] Il y a deux options stratégiques possibles pour un mouvement national : la première, c’est d’exiger l’indépendance totale, et alors il faut sortir de l’Union européenne et faire campagne sur ce thème. Je n’y suis pas favorable, sauf, très fermement, le jour où l’Union européenne ne serait plus européenne – en raison de l’entrée de la Turquie, ou pourquoi pas d’Israël ou du Maroc… Tant que ce n’est pas le cas, je crois préférable, compte tenu des menaces qui pèsent sur l’ensemble des pays européens, de conserver une volonté de réorientation de l’Europe, et de tenter de défendre les intérêts nationaux dans un cadre européen. [...] Il faut donc aussi rappeler le principe de subsidiarité parce qu’il faut que les Etats gardent le plus largement possible les domaines de compétence sans que l’Europe se mêle de tout. D’où notre slogan : remettre l’Europe à sa place."