Enigme solucidienne (3)

Publié le 29 mai 2009 par Sophielucide

Si le temps lourd perdure, je serai colérique : tristes répercussions sur moral sans action.

Te parler d’équilibre dans ces conditions ternes sera interprété comme un ordre ultime d’une vie déstructurée.

Alors, je me tairai pendant que tu créeras autour de ce silence l’acte fondateur de cet éternel dilemme.

Rêver ?N’as-tu pas épuisé l’infini des suites parallèles quand l’orage grondait ?

Ce couple d’hirondelles qui a construit son nid de boue et de paille au coin de ta fenêtre t’a fait pleurer ; j’ai trouvé ça idiot alors je suis sortie au moment où les premières gouttes de pluie diluaient ta mélancolie. J’ai jonglé un instant avec quelques grêlons puis j’ai posé mes mains glacées sur ta nuque.

Alors, seulement, tu m’as souri.