Je suis un peu désolé de voir que tous les prophètes de malheur l’emportent dans le débat sur les élections européennes. On nous annonce des records d’abstention, la montée de l’euroscepticisme.
Pour ce qui me concerne, je continue de penser que la construction européenne est la réponse la plus intelligente que nos aînés aient été capables d’inventer pour faire taire les conflits sanglants que notre continent a connus au cours des deux siècles précédents.
Et surtout, c’est dans cet édifice que se trouvent les réponses aux défis que nous lance notre avenir à court et à long terme. Nous discutons à n’en plus finir sur les hypothétiques chimères que l’Europe pourrait faire peser sur notre confort, et nous ne voyons plus les immenses avancées qu’elle nous a d’ores et déjà permis de réaliser, et les périls qu’elle nous a permis d’éviter.
Notre métropole est européenne, c’est là que se trouve son avenir, sa prospérité. Les emplois qui se créent, ceux qui permettront de vaincre la crise que nous traversons sont européens. Les formations qui intéresseront nos enfants, qui leur permettront de s’intégrer dans la société de demain sont européennes. Les projets culturels, qui nous rendront plus curieux, plus ouverts, plus attentifs, sont européens.
Nous, responsables politiques, à quelque niveau que ce soit, nous devons nous interroger sur le déficit de pédagogie et de communication du projet européen. Il y a du pain sur la planche. Mais en attendant, dimanche prochain 7 juin, votons, votez, faisons voter pour ceux qui nous paraissent défendre cette idée de la CONSTRUCTION EUROPÉENNE.
C’est une obligation, ne serait-ce que pour nous défendre de ce que nos parents ont vécu et souffert.