La "nature" a trouvé un moyen subtil et délicat d'éliminer les êtres vivants : la maladie.
Subtil car invisible à l'œil nu, délicat car s'infiltrant en nous sournoisement. La maladie entre et commence son chemin, d'abord elle trompe l'ennemi, endors sa vigilance puis, une fois installée, elle attaque! Qu'importe la complexité du système face à elle, la maladie se répand, tisse sa toile et vient à bout de l'organisme le plus résistant, celui dont personne ne se serait un jour douté qu'il se verrait ainsi achever!
Ainsi donc, l'organisme de ce grand gaillard toujours en forme s'est vu terrassé par un microbe, virus ou autre petite chose ridicule, dont la taille n'est pas comparable. Le système entier a d'abord était fragilisé, la maladie remplaçant les serviteurs du système par ses propres généraux.
Une fois le contrôle pris et assuré, le reste n'est qu'une broutille pour cet insignifiant organisme, les ordres étant connus bien avant l'entrer dans les lignes ennemis, chacun connait sa place et son rôle. Le plan, prévus depuis des millénaires, n'a plus qu'à être appliqué et s'il fonctionne, il fonctionne toujours, la victoire est assurée!
Car il faut comprendre qu'avant d'attaquer, la maladie prévoit et calcul ses coups, les points stratégiques et vulnérables, en fonction de ses ambitions! Puis, une fois dans la mêlée, elle s'adapte, agit avec vitesse mais sans précipitation et si elle est finalement expulsée du système, elle en retire une leçon pour la prochaine tentative, ainsi un combat n'est jamais perdu pour la maladie, il n'y a de défaite que lorsqu'il y a la mort de la maladie, autrement ce n'est qu'une remise en cause.
Si un organisme de la taille de rien arrive à bout d'êtres vivants grands comme des pachydermes, alors nous, qui sommes un peu plus grand que rien, devons passer pour des cons face à eux lorsqu'ils nous voient nous débattre avec notre propre "système"!
Devrions-nous devenir des microbes pour que le système prenne conscience de notre existence?