Carottes aux raisins, escalope de poulet et petit-pois carottes à la vapeur, tome, gâteau de riz « la Laitière ».
Premier repas plus convenable que je ne l’aurai pensé, habitué aux faibles portions d’une nourriture souvent proche de l’immangeable dans les hôpitaux ou centres médicaux français.
Je prends le temps tandis que mes voisins ingurgitent.
A une table voisine, une femme maigre et brune, les cheveux regroupés en 4 grosses nattes, toute vêtue de noir et à la peau laiteuse refuse chaque aliment sous des prétextes fantaisistes donnant lieu à des discours outrageusement racistes.
Les deux patients qui me font face sont noirs.
Elle émaille ses dires de réflexions sur la maladie mentale, justifiant ses propos par ses désordres psychologiques.
Foutaise, je me dis.
Les comportement injurieux, agressifs, violents ne sont ni justifiables ni même excusables sous couvert de « folie ».
Il n’y a bien que les fous pour penser que leur trouble leur donne tous les droits.
Hors de ces murs, la multitude ne nous excuse rien.
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